Paris - August-November 2020
Saint-Denis, Porte de Paris (Seine-Saint-Denis). In recent weeks, dozens of exiles (Afghans, but also Somalis, Sudanese, Bangladeshis ...) have settled in a camp under the A1 motorway slip road in Saint-Denis, 100 m from the Stade de France. Without toilets, with only one point of drinking water at the start, the young men live in very harsh conditions. Some don't even have a tent for shelter at night. They depend on food distributions for their meals.
Victims of assaults, theft, and incursions by the police who sometimes spray them with tear gas, they express their fatigue and their anger about the reception conditions of asylum seekers in France. Exiles spend a lot of time on their mobile phones trying to reach OFII (French Office for Immigration and Integration). They try to get an appointment to officially declare their arrival in France. The association Solidarité Migrants Wilson, which bring meals to the camp, estimated their number at 800 on September 9, and more than 2,000 in early November. They were 33 in mid-August ...
2020-08 et 2020-09. Saint-Denis, Porte de Paris (Seine-Saint-Denis). Depuis quelques semaines, des dizaines de réfugiés de diverses nationalités (en majorité des Afghans, mais aussi des Somaliens, Bangladais, Kurdes d’Iran…) se sont installés à la Porte de Paris (Saint-Denis), sous une bretelle de l’autoroute A1, à 100 m du stade de France. Sans toilettes, avec un seul point d’eau potable, dépendant des maraudes associatives pour leur repas, les jeunes hommes (la plupart ont moins de 30 ans) vivent dans des conditions difficiles, certains n’ayant même pas de tente pour s’abriter la nuit. Victime d’agressions, de vol, et d’incursions répétitives de la police qui parfois les asperge de gaz lacrymogène, ils expriment leur désarroi, leur étonnement face aux conditions d’accueil des demandeurs d’asile par l’État français. Pendant la journée, les réfugiés passent beaucoup de temps sur leur téléphone, surtout pour essayer de joindre l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration) pour décrocher un rendez-vous afin de déclarer officiellement leur arrivée en France. Alors qu’ils étaient environ 33 à la mi-août, l’association Solidarité Migrants Wilson, qui effectue des maraudes pour apporter des repas sur le campement estimait leur nombre à 800 le 9 septembre. Photo : Frédérique Le Brun
2020-08 et 2020-09. Saint-Denis, Porte de Paris (Seine-Saint-Denis). Depuis quelques semaines, des dizaines de réfugiés de diverses nationalités (en majorité des Afghans, mais aussi des Somaliens, Bangladais, Kurdes d’Iran…) se sont installés à la Porte de Paris (Saint-Denis), sous une bretelle de l’autoroute A1, à 100 m du stade de France. Sans toilettes, avec un seul point d’eau potable, dépendant des maraudes associatives pour leur repas, les jeunes hommes (la plupart ont moins de 30 ans) vivent dans des conditions difficiles, certains n’ayant même pas de tente pour s’abriter la nuit. Victime d’agressions, de vol, et d’incursions répétitives de la police qui parfois les asperge de gaz lacrymogène, ils expriment leur désarroi, leur étonnement face aux conditions d’accueil des demandeurs d’asile par l’État français. Pendant la journée, les réfugiés passent beaucoup de temps sur leur téléphone, surtout pour essayer de joindre l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration) pour décrocher un rendez-vous afin de déclarer officiellement leur arrivée en France. Alors qu’ils étaient environ 33 à la mi-août, l’association Solidarité Migrants Wilson, qui effectue des maraudes pour apporter des repas sur le campement estimait leur nombre à 800 le 9 septembre. Photo : Frédérique Le Brun
2020-08 et 2020-09. Saint-Denis, Porte de Paris (Seine-Saint-Denis). Depuis quelques semaines, des dizaines de réfugiés de diverses nationalités (en majorité des Afghans, mais aussi des Somaliens, Bangladais, Kurdes d’Iran…) se sont installés à la Porte de Paris (Saint-Denis), sous une bretelle de l’autoroute A1, à 100 m du stade de France. Sans toilettes, avec un seul point d’eau potable, dépendant des maraudes associatives pour leur repas, les jeunes hommes (la plupart ont moins de 30 ans) vivent dans des conditions difficiles, certains n’ayant même pas de tente pour s’abriter la nuit. Victime d’agressions, de vol, et d’incursions répétitives de la police qui parfois les asperge de gaz lacrymogène, ils expriment leur désarroi, leur étonnement face aux conditions d’accueil des demandeurs d’asile par l’État français. Pendant la journée, les réfugiés passent beaucoup de temps sur leur téléphone, surtout pour essayer de joindre l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration) pour décrocher un rendez-vous afin de déclarer officiellement leur arrivée en France. Alors qu’ils étaient environ 300 à la mi-août, l’association Solidarité Migrants Wilson, qui effectue des maraudes pour apporter des repas sur le campement estimait leur nombre à 800 le 9 septembre. Sur cette photo: le 27 août, la Police municpale déloge ceux qui se sont installés sur le terre-plein et leur demande de mettre les tentes uniquement sur le côté. Photo : Frédérique Le Brun
2020-09-28. Saint-Denis, Porte de Paris (Seine-Saint-Denis). Depuis quelques semaines, des dizaines de réfugiés de diverses nationalités (en majorité des Afghans) se sont installés à la Porte de Paris (Saint-Denis), sous une bretelle de l’autoroute A1, à 100 m du stade de France. Sans toilettes, avec un seul point d’eau potable, dépendant des maraudes associatives pour leur repas, les jeunes hommes (la plupart ont moins de 30 ans) vivent dans des conditions difficiles, certains n’ayant même pas de tente pour s’abriter la nuit. Pendant la journée, les réfugiés passent beaucoup de temps sur leur téléphone, surtout pour essayer de joindre l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration) pour décrocher un rendez-vous afin de déclarer officiellement leur arrivée en France. Maintenant que l’automne arrive, il s’agit de renforcer les tentes, de faire du feu, de se réchauffer, de préparer les nuits pour ne pas que la pluie inonde les tentes. Photo : Frédérique Le Brun
2020-08 et 2020-09. Saint-Denis, Porte de Paris (Seine-Saint-Denis). Depuis quelques semaines, des dizaines de réfugiés de diverses nationalités (en majorité des Afghans, mais aussi des Somaliens, Bangladais, Kurdes d’Iran…) se sont installés à la Porte de Paris (Saint-Denis), sous une bretelle de l’autoroute A1, à 100 m du stade de France. Sans toilettes, avec un seul point d’eau potable, dépendant des maraudes associatives pour leur repas, les jeunes hommes (la plupart ont moins de 30 ans) vivent dans des conditions difficiles, certains n’ayant même pas de tente pour s’abriter la nuit. Victime d’agressions, de vol, et d’incursions répétitives de la police qui parfois les asperge de gaz lacrymogène, ils expriment leur désarroi, leur étonnement face aux conditions d’accueil des demandeurs d’asile par l’État français. Pendant la journée, les réfugiés passent beaucoup de temps sur leur téléphone, surtout pour essayer de joindre l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration) pour décrocher un rendez-vous afin de déclarer officiellement leur arrivée en France. Alors qu’ils étaient environ 300 à la mi-août, l’association Solidarité Migrants Wilson, qui effectue des maraudes pour apporter des repas sur le campement estimait leur nombre à 800 le 9 septembre. Photo : Frédérique Le Brun
2020-09-28. Saint-Denis, Porte de Paris (Seine-Saint-Denis). Depuis quelques semaines, des dizaines de réfugiés de diverses nationalités (en majorité des Afghans) se sont installés à la Porte de Paris (Saint-Denis), sous une bretelle de l’autoroute A1, à 100 m du stade de France. Sans toilettes, avec un seul point d’eau potable, dépendant des maraudes associatives pour leur repas, les jeunes hommes (la plupart ont moins de 30 ans) vivent dans des conditions difficiles, certains n’ayant même pas de tente pour s’abriter la nuit. Pendant la journée, les réfugiés passent beaucoup de temps sur leur téléphone, surtout pour essayer de joindre l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration) pour décrocher un rendez-vous afin de déclarer officiellement leur arrivée en France. Maintenant que l’automne arrive, il s’agit de renforcer les tentes, de faire du feu, de se réchauffer, de préparer les nuits pour ne pas que la pluie inonde les tentes. Un coiffeur professionnel vient couper les cheveux de quelques réfugiés. Il dit que c’est sa façon d’aider. Photo : Frédérique Le Brun
2020-09-22. Saint-Denis, Porte de Paris (Seine-Saint-Denis). Depuis quelques semaines, des dizaines de réfugiés de diverses nationalités (en majorité des Afghans) se sont installés à la Porte de Paris (Saint-Denis), sous une bretelle de l’autoroute A1, à 100 m du stade de France. Sans toilettes, avec un seul point d’eau potable, dépendant des maraudes associatives pour leur repas, les jeunes hommes (la plupart ont moins de 30 ans) vivent dans des conditions difficiles, certains n’ayant même pas de tente pour s’abriter la nuit. Pendant la journée, les réfugiés passent beaucoup de temps sur leur téléphone, surtout pour essayer de joindre l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration) pour décrocher un rendez-vous afin de déclarer officiellement leur arrivée en France. Nasser et Nour vont tous les mardis à La belle Etoile (qui abrite la compagnie Jolie Môme) , à la Plaine-Saint-Denis, aider les bénévoles du collectif Solidarité Migrants Wilson à préparer les repas qui seront distribués le soir sur le campement. Ce mardi, près de 600 repas seront distribués, mais ça ne suffira pas pour tous les exilés présents sur le camp à l’heure de la distributions. Photo : Frédérique Le Brun
2020-09-22. Saint-Denis, Porte de Paris (Seine-Saint-Denis). Depuis quelques semaines, des dizaines de réfugiés de diverses nationalités (en majorité des Afghans) se sont installés à la Porte de Paris (Saint-Denis), sous une bretelle de l’autoroute A1, à 100 m du stade de France. Sans toilettes, avec un seul point d’eau potable, dépendant des maraudes associatives pour leur repas, les jeunes hommes (la plupart ont moins de 30 ans) vivent dans des conditions difficiles, certains n’ayant même pas de tente pour s’abriter la nuit. Pendant la journée, les réfugiés passent beaucoup de temps sur leur téléphone, surtout pour essayer de joindre l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration) pour décrocher un rendez-vous afin de déclarer officiellement leur arrivée en France. Nasser et Nour vont tous les mardis à La belle Etoile (qui abrite la compagnie Jolie Môme) , à la Plaine-Saint-Denis, aider les bénévoles du collectif Solidarité Migrants Wilson à préparer les repas qui seront distribués le soir sur le campement. Ce mardi, près de 600 repas seront distribués, mais ça ne suffira pas pour tous les exilés présents sur le camp à l’heure de la distributions. Photo : Frédérique Le Brun
2020-09-22. Saint-Denis, Porte de Paris (Seine-Saint-Denis). Depuis quelques semaines, des dizaines de réfugiés de diverses nationalités (en majorité des Afghans) se sont installés à la Porte de Paris (Saint-Denis), sous une bretelle de l’autoroute A1, à 100 m du stade de France. Sans toilettes, avec un seul point d’eau potable, dépendant des maraudes associatives pour leur repas, les jeunes hommes (la plupart ont moins de 30 ans) vivent dans des conditions difficiles, certains n’ayant même pas de tente pour s’abriter la nuit. Pendant la journée, les réfugiés passent beaucoup de temps sur leur téléphone, surtout pour essayer de joindre l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration) pour décrocher un rendez-vous afin de déclarer officiellement leur arrivée en France. Nasser et Nour vont tous les mardis à La belle Etoile (qui abrite la compagnie Jolie Môme) , à la Plaine-Saint-Denis, aider les bénévoles du collectif Solidarité Migrants Wilson à préparer les repas qui seront distribués le soir sur le campement. Ce mardi, près de 600 repas seront distribués, mais ça ne suffira pas pour tous les exilés présents sur le camp à l’heure de la distributions. Photo : Frédérique Le Brun
2020-09-22. Saint-Denis, Porte de Paris (Seine-Saint-Denis). Depuis quelques semaines, des dizaines de réfugiés de diverses nationalités (en majorité des Afghans) se sont installés à la Porte de Paris (Saint-Denis), sous une bretelle de l’autoroute A1, à 100 m du stade de France. Sans toilettes, avec un seul point d’eau potable, dépendant des maraudes associatives pour leur repas, les jeunes hommes (la plupart ont moins de 30 ans) vivent dans des conditions difficiles, certains n’ayant même pas de tente pour s’abriter la nuit. Pendant la journée, les réfugiés passent beaucoup de temps sur leur téléphone, surtout pour essayer de joindre l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration) pour décrocher un rendez-vous afin de déclarer officiellement leur arrivée en France. Nasser et Nour vont tous les mardis à La belle Etoile (qui abrite la compagnie Jolie Môme) , à la Plaine-Saint-Denis, aider les bénévoles du collectif Solidarité Migrants Wilson à préparer les repas qui seront distribués le soir sur le campement. Ce mardi, près de 600 repas seront distribués, mais ça ne suffira pas pour tous les exilés présents sur le camp à l’heure de la distributions. Photo : Frédérique Le Brun
2020-08 et 2020-09. Saint-Denis, Porte de Paris (Seine-Saint-Denis). Depuis quelques semaines, des dizaines de réfugiés de diverses nationalités (en majorité des Afghans, mais aussi des Somaliens, Bangladais, Kurdes d’Iran…) se sont installés à la Porte de Paris (Saint-Denis), sous une bretelle de l’autoroute A1, à 100 m du stade de France. Sans toilettes, avec un seul point d’eau potable, dépendant des maraudes associatives pour leur repas, les jeunes hommes (la plupart ont moins de 30 ans) vivent dans des conditions difficiles, certains n’ayant même pas de tente pour s’abriter la nuit. Victime d’agressions, de vol, et d’incursions répétitives de la police qui parfois les asperge de gaz lacrymogène, ils expriment leur désarroi, leur étonnement face aux conditions d’accueil des demandeurs d’asile par l’État français. Pendant la journée, les réfugiés passent beaucoup de temps sur leur téléphone, surtout pour essayer de joindre l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration) pour décrocher un rendez-vous afin de déclarer officiellement leur arrivée en France. Alors qu’ils étaient environ 33 à la mi-août, l’association Solidarité Migrants Wilson, qui effectue des maraudes pour apporter des repas sur le campement estimait leur nombre à 800 le 9 septembre. Photo : Frédérique Le Brun
2020-11-07-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Campement d’exilés à Porte de Paris. Le campement compte chaque jour de nouveaux arrivants, surtout des Afghans qui sont soit des “primoarrivants” (ayant tout juste accompli le long périple depuis l’Afghanistan, avec ses longues stations iraniennes et/ou turques, grecques, bosniaques…), soit des personnes ayant tenté leur chance en Allemagne, en Belgique ou en Suède et ayant été déboutées là-bas de leur demande d’asile. Depuis quelques jours, la mairie de Saint-Denis a fait installer une dizain de cabines de toilettes. ALors que les habitants du camp sont maintenant au moins 2000. Le soir, il fait froid, des gens font bruûler les tas de déchets. Des cuisines improvisées ont fait leur apparition sur le campement, où l’on cuit des galettes de blé contenant de la purée de pomme de terre (bolani) ou des soupes (chicken soup). De partout, les exilés rapportent du bois et des palettes glanées dans les environs pour faire les feux. Photo : Frédérique Le Brun
2020-10-10-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Campement d’exilés à Porte de Paris. Le campement compte chaque jour de nouveaux arrivants, surtout des Afghans qui sont soit des “primoarrivants” (ayant tout juste accompli le long périple depuis l’Afghanistan, avec ses longues stations iraniennes et/ou turques, grecques, bosniaques…), soit des personnes ayant tenté leur chance en Allemagne, en Belgique ou en Suède et ayant été déboutées là-bas de leur demande d’asile. Depuis quelques jours, la mairie de Saint-Denis a fait installer des robinets d’eau supplémentaires. Jusqu’alors, les habitants du camp devaient se contenter d’un seul point d’eau pour plus de 1500 personnes. Ce jour, des associations de soutien aux migrants et aux sans-papiers sont venues distribuer des tracts appelant à la marche du 17 octobre pour les droits des sans-papiers. Quelques exilés participent à la confection d’une banderole en vue de leur participation à cette marche. Puis la nuit et le froid tombent, et ici et là des feux s’allument. Photo : Frédérique Le Brun
2020-09-28. Saint-Denis, Porte de Paris (Seine-Saint-Denis). Depuis quelques semaines, des dizaines de réfugiés de diverses nationalités (en majorité des Afghans) se sont installés à la Porte de Paris (Saint-Denis), sous une bretelle de l’autoroute A1, à 100 m du stade de France. Sans toilettes, avec un seul point d’eau potable, dépendant des maraudes associatives pour leur repas, les jeunes hommes (la plupart ont moins de 30 ans) vivent dans des conditions difficiles, certains n’ayant même pas de tente pour s’abriter la nuit. Pendant la journée, les réfugiés passent beaucoup de temps sur leur téléphone, surtout pour essayer de joindre l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration) pour décrocher un rendez-vous afin de déclarer officiellement leur arrivée en France. Maintenant que l’automne arrive, il s’agit de renforcer les tentes, de faire du feu, de se réchauffer, de préparer les nuits pour ne pas que la pluie inonde les tentes. Photo : Frédérique Le Brun
2020-10-10-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Campement d’exilés à Porte de Paris. Le campement compte chaque jour de nouveaux arrivants, surtout des Afghans qui sont soit des “primoarrivants” (ayant tout juste accompli le long périple depuis l’Afghanistan, avec ses longues stations iraniennes et/ou turques, grecques, bosniaques…), soit des personnes ayant tenté leur chance en Allemagne, en Belgique ou en Suède et ayant été déboutées là-bas de leur demande d’asile. Depuis quelques jours, la mairie de Saint-Denis a fait installer des robinets d’eau supplémentaires. Jusqu’alors, les habitants du camp devaient se contenter d’un seul point d’eau pour plus de 1500 personnes. Ce jour, des associations de soutien aux migrants et aux sans-papiers sont venues distribuer des tracts appelant à la marche du 17 octobre pour les droits des sans-papiers. Quelques exilés participent à la confection d’une banderole en vue de leur participation à cette marche. Photo : Frédérique Le Brun
2020-10-10-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Campement d’exilés à Porte de Paris. Le campement compte chaque jour de nouveaux arrivants, surtout des Afghans qui sont soit des “primoarrivants” (ayant tout juste accompli le long périple depuis l’Afghanistan, avec ses longues stations iraniennes et/ou turques, grecques, bosniaques…), soit des personnes ayant tenté leur chance en Allemagne, en Belgique ou en Suède et ayant été déboutées là-bas de leur demande d’asile. Depuis quelques jours, la mairie de Saint-Denis a fait installer des robinets d’eau supplémentaires. Jusqu’alors, les habitants du camp devaient se contenter d’un seul point d’eau pour plus de 1500 personnes. Ce jour, des associations de soutien aux migrants et aux sans-papiers sont venues distribuer des tracts appelant à la marche du 17 octobre pour les droits des sans-papiers. Quelques exilés participent à la confection d’une banderole en vue de leur participation à cette marche. Photo : Frédérique Le Brun
2020-10-03-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Campement d’exilés à Porte de Paris. Une soirée de plus sous la pluie dans le campement qui compte chaque jour de nouveaux arrivants, surtout des Afghans qui sont soit des “primoarrivants” (ayant tout juste accompli le long périple depuis l’Afghanistan, avec ses longues stations iraniennes et/ou turques, grecques, bosniaques…), soit des personnes ayant tenté leur chance en Allemagne, en Belgique ou en Suède et ayant été déboutées là-bas de leur demande d’asile. Ce soir, arrive sur les portables les photos d’un attentat survenu la veille à Jalalabad, en Afghanistan (https://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/2020-10-03/afghanistan/au-moins-15-morts-et-40-blesses-dans-l-explosion-d-un-vehicule-piege.php) qui a fait 15 morts et 40 blessés dans l’explosion d’un camion piégé. La soirée passe comme ça, autour de petits feux étaient peu à peu par la pluie, et d’images horribles venues du pays. Photo Frédérique Le Brun
2020-10-10-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Campement d’exilés à Porte de Paris. Le campement compte chaque jour de nouveaux arrivants, surtout des Afghans qui sont soit des “primoarrivants” (ayant tout juste accompli le long périple depuis l’Afghanistan, avec ses longues stations iraniennes et/ou turques, grecques, bosniaques…), soit des personnes ayant tenté leur chance en Allemagne, en Belgique ou en Suède et ayant été déboutées là-bas de leur demande d’asile. Depuis quelques jours, la mairie de Saint-Denis a fait installer des robinets d’eau supplémentaires. Jusqu’alors, les habitants du camp devaient se contenter d’un seul point d’eau pour plus de 1500 personnes. Ce jour, des associations de soutien aux migrants et aux sans-papiers sont venues distribuer des tracts appelant à la marche du 17 octobre pour les droits des sans-papiers. Quelques exilés participent à la confection d’une banderole en vue de leur participation à cette marche. Photo : Frédérique Le Brun
2020-11-07-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Campement d’exilés à Porte de Paris. Le campement compte chaque jour de nouveaux arrivants, surtout des Afghans qui sont soit des “primoarrivants” (ayant tout juste accompli le long périple depuis l’Afghanistan, avec ses longues stations iraniennes et/ou turques, grecques, bosniaques…), soit des personnes ayant tenté leur chance en Allemagne, en Belgique ou en Suède et ayant été déboutées là-bas de leur demande d’asile. Depuis quelques jours, la mairie de Saint-Denis a fait installer une dizain de cabines de toilettes. ALors que les habitants du camp sont maintenant au moins 2000. Le soir, il fait froid, des gens font bruûler les tas de déchets. Des cuisines improvisées ont fait leur apparition sur le campement, où l’on cuit des galettes de blé contenant de la purée de pomme de terre (bolani) ou des soupes (chicken soup). De partout, les exilés rapportent du bois et des palettes glanées dans les environs pour faire les feux. Photo : Frédérique Le Brun
2020-10-03-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Campement d’exilés à Porte de Paris. Une soirée de plus sous la pluie dans le campement qui compte chaque jour de nouveaux arrivants, surtout des Afghans qui sont soit des “primoarrivants” (ayant tout juste accompli le long périple depuis l’Afghanistan, avec ses longues stations iraniennes et/ou turques, grecques, bosniaques…), soit des personnes ayant tenté leur chance en Allemagne, en Belgique ou en Suède et ayant été déboutées là-bas de leur demande d’asile. Ce soir, arrive sur les portables les photos d’un attentat survenu la veille à Jalalabad, en Afghanistan (https://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/2020-10-03/afghanistan/au-moins-15-morts-et-40-blesses-dans-l-explosion-d-un-vehicule-piege.php) qui a fait 15 morts et 40 blessés dans l’explosion d’un camion piégé. La soirée passe comme ça, autour de petits feux étaient peu à peu par la pluie, et d’images horribles venues du pays. Photo Frédérique Le Brun
2020-08 et 2020-09. Saint-Denis, Porte de Paris (Seine-Saint-Denis). Depuis quelques semaines, des dizaines de réfugiés de diverses nationalités (en majorité des Afghans, mais aussi des Somaliens, Bangladais, Kurdes d’Iran…) se sont installés à la Porte de Paris (Saint-Denis), sous une bretelle de l’autoroute A1, à 100 m du stade de France. Sans toilettes, avec un seul point d’eau potable, dépendant des maraudes associatives pour leur repas, les jeunes hommes (la plupart ont moins de 30 ans) vivent dans des conditions difficiles, certains n’ayant même pas de tente pour s’abriter la nuit. Victime d’agressions, de vol, et d’incursions répétitives de la police qui parfois les asperge de gaz lacrymogène, ils expriment leur désarroi, leur étonnement face aux conditions d’accueil des demandeurs d’asile par l’État français. Pendant la journée, les réfugiés passent beaucoup de temps sur leur téléphone, surtout pour essayer de joindre l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration) pour décrocher un rendez-vous afin de déclarer officiellement leur arrivée en France. Alors qu’ils étaient environ 33 à la mi-août, l’association Solidarité Migrants Wilson, qui effectue des maraudes pour apporter des repas sur le campement estimait leur nombre à 800 le 9 septembre. Photo : Frédérique Le Brun
2020-08 et 2020-09. Saint-Denis, Porte de Paris (Seine-Saint-Denis). Depuis quelques semaines, des dizaines de réfugiés de diverses nationalités (en majorité des Afghans, mais aussi des Somaliens, Bangladais, Kurdes d’Iran…) se sont installés à la Porte de Paris (Saint-Denis), sous une bretelle de l’autoroute A1, à 100 m du stade de France. Sans toilettes, avec un seul point d’eau potable, dépendant des maraudes associatives pour leur repas, les jeunes hommes (la plupart ont moins de 30 ans) vivent dans des conditions difficiles, certains n’ayant même pas de tente pour s’abriter la nuit. Victime d’agressions, de vol, et d’incursions répétitives de la police qui parfois les asperge de gaz lacrymogène, ils expriment leur désarroi, leur étonnement face aux conditions d’accueil des demandeurs d’asile par l’État français. Pendant la journée, les réfugiés passent beaucoup de temps sur leur téléphone, surtout pour essayer de joindre l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration) pour décrocher un rendez-vous afin de déclarer officiellement leur arrivée en France. Alors qu’ils étaient environ 33 à la mi-août, l’association Solidarité Migrants Wilson, qui effectue des maraudes pour apporter des repas sur le campement estimait leur nombre à 800 le 9 septembre. Photo : Frédérique Le Brun
2020-10-10-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Campement d’exilés à Porte de Paris. Le campement compte chaque jour de nouveaux arrivants, surtout des Afghans qui sont soit des “primoarrivants” (ayant tout juste accompli le long périple depuis l’Afghanistan, avec ses longues stations iraniennes et/ou turques, grecques, bosniaques…), soit des personnes ayant tenté leur chance en Allemagne, en Belgique ou en Suède et ayant été déboutées là-bas de leur demande d’asile. Depuis quelques jours, la mairie de Saint-Denis a fait installer des robinets d’eau supplémentaires. Jusqu’alors, les habitants du camp devaient se contenter d’un seul point d’eau pour plus de 1500 personnes. Ce jour, des associations de soutien aux migrants et aux sans-papiers sont venues distribuer des tracts appelant à la marche du 17 octobre pour les droits des sans-papiers. Quelques exilés participent à la confection d’une banderole en vue de leur participation à cette marche. Photo : Frédérique Le Brun
2020-11-10-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Campement d’exilés à Porte de Paris. Le campement compte chaque jour de nouveaux arrivants, surtout des Afghans qui sont soit des “primoarrivants” (ayant tout juste accompli le long périple depuis l’Afghanistan, avec ses longues stations iraniennes et/ou turques, grecques, bosniaques…), soit des personnes ayant tenté leur chance en Allemagne, en Belgique ou en Suède et ayant été déboutées là-bas de leur demande d’asile. Depuis quelques jours, la mairie de Saint-Denis a fait installer des robinets d’eau supplémentaires. Jusqu’alors, les habitants du camp devaient se contenter d’un seul point d’eau pour plus de 1500 personnes. Ils sont mintenant au moins 2000. Le soir, il fait froid, des gens font brpuler les tas de déchets. Des cuisines improvisées ont fait leur apparition sur le campement, où l’on cuit des galettes de blé contenant de la purée de pomme de terre (bolani) ou des soupes (chicken soup). De partout, les exilés rapportent du bois et des palettes glanées dans les environs pour faire les feux. Photo : Frédérique Le Brun
2020-10-27-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Campement d’exilés à Porte de Paris. Le campement compte chaque jour de nouveaux arrivants, surtout des Afghans qui sont soit des “primoarrivants” (ayant tout juste accompli le long périple depuis l’Afghanistan, avec ses longues stations iraniennes et/ou turques, grecques, bosniaques…), soit des personnes ayant tenté leur chance en Allemagne, en Belgique ou en Suède et ayant été déboutées là-bas de leur demande d’asile. Depuis quelques jours, la mairie de Saint-Denis a fait installer des robinets d’eau supplémentaires. Jusqu’alors, les habitants du camp devaient se contenter d’un seul point d’eau pour plus de 1500 personnes. Ils sont mintenant au moins 2000. Le soir, il fait froid, des gens font brpuler les tas de déchets. Des cuisines improvisées ont fait leur apparition sur le campement, où l’on cuit des galettes de blé contenant de la purée de pomme de terre (bolani) ou des soupes (chicken soup). De partout, les exilés rapportent du bois et des palettes glanées dans les environs pour faire les feux. Photo : Frédérique Le Brun
2020-10-20-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Campement d’exilés à Porte de Paris. Le campement compte chaque jour de nouveaux arrivants, surtout des Afghans qui sont soit des “primoarrivants” (ayant tout juste accompli le long périple depuis l’Afghanistan, avec ses longues stations iraniennes et/ou turques, grecques, bosniaques…), soit des personnes ayant tenté leur chance en Allemagne, en Belgique ou en Suède et ayant été déboutées là-bas de leur demande d’asile. Depuis quelques jours, la mairie de Saint-Denis a fait installer des robinets d’eau supplémentaires. Jusqu’alors, les habitants du camp devaient se contenter d’un seul point d’eau pour plus de 1500 personnes. Ils sont mintenant au moins 2000. Ce jour, une associations anglaise de soins infirmiers est venue apporter quelques soins. Le soir, il fait froid, des gens font brpuler les tas de déchets. Des cuisines improvisées ont fait leur apparition sur le campement, où l’on cuit des galettes de blé contenant de la purée de pomme de terre (bolani) ou des soupes (chicken soup). Photo : Frédérique Le Brun
2020-11-10-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Campement d’exilés à Porte de Paris. Le campement compte chaque jour de nouveaux arrivants, surtout des Afghans qui sont soit des “primoarrivants” (ayant tout juste accompli le long périple depuis l’Afghanistan, avec ses longues stations iraniennes et/ou turques, grecques, bosniaques…), soit des personnes ayant tenté leur chance en Allemagne, en Belgique ou en Suède et ayant été déboutées là-bas de leur demande d’asile. Depuis quelques jours, la mairie de Saint-Denis a fait installer des robinets d’eau supplémentaires. Jusqu’alors, les habitants du camp devaient se contenter d’un seul point d’eau pour plus de 1500 personnes. Ils sont mintenant au moins 2000. Le soir, il fait froid, des gens font brpuler les tas de déchets. Des cuisines improvisées ont fait leur apparition sur le campement, où l’on cuit des galettes de blé contenant de la purée de pomme de terre (bolani) ou des soupes (chicken soup). De partout, les exilés rapportent du bois et des palettes glanées dans les environs pour faire les feux. Photo : Frédérique Le Brun
The migrant camp at Porte de Paris in Saint-Denis (France) was evacuated on November 17th 2020 by the CRS (Republican Security Companies). After hours of waiting, more than 2,000 people were put on buses to temporary accommodation centers, although it appears that some buses stopped in the way and disembarked their passengers. More than 500 exiles were denied seats on the buses, and were evicted from the esplanade where the camp was located. The CRS pushed them into the street, as well as the associative activists who accompanied them, using their shields and then tear gas without any gesture on the part of any exile having been able to justify such an attitude. A man fell unconscious in Flora-Tristan Street in Saint-Denis after being chased and receiving tear gas.
