Le campement de migrants de la Porte de Paris à Saint-Denis a été évacué le 17 novembre 2020 par les CRS. Après des heures d’attente, plus de 2000 personnes ont été embarquées dans des autobus à destination de centres d’hébergement provisoire, même s’il apparaît que certains bus se sont arrêtés en cours de route et ont débarqué leurs passagers. Plus de 500 exilés n’ont pas eu de place dans les bus, et ont été expulsés de l’esplanade où se situait le camp. Les CRS les ont poussés dans la rue, ainsi que les militants associatifs qui les accompagnaient, faisant usage de leurs boucliers puis des gaz lacrymogènes sans qu’aucun geste de la part d’aucun exilé n’ait pu justifier une telle attitude de la police. Un homme est tombé inanimé dans la rue Flora-Tristan à Saint-Denis après avoir été coursé et reçu du gaz lacrymogène.
Évacuation du campement d’exilés de Saint-Denis
Le campement de migrants de la Porte de Paris à Saint-Denis a été évacué le 17 novembre 2020 par les CRS. Après des heures d’attente, plus de 2000 personnes ont été embarquées dans des autobus à destination de centres d’hébergement provisoire, même s’il apparaît que certains bus se sont arrêtés en cours de route et ont débarqué leurs passagers. Plus de 500 exilés n’ont pas eu de place dans les bus, et ont été expulsés de l’esplanade où se situait le camp. Les CRS les ont poussés dans la rue, ainsi que les militants associatifs qui les accompagnaient, faisant usage de leurs boucliers puis des gaz lacrymogènes sans qu’aucun geste de la part d’aucun exilé n’ait pu justifier une telle attitude de la police. Un homme est tombé inanimé dans la rue Flora-Tristan à Saint-Denis après avoir été coursé et reçu du gaz lacrymogène.