Reportages

Campement migrants Saint-Denis évacutation

Évacuation du campement d’exilés de Saint-Denis

Le campement de migrants de la Porte de Paris à Saint-Denis a été évacué ce jour par les CRS. Plus de 2000 personnes ont été embarquées après des heures d’attente dans des autobus à destination de centres d’hébergement provisoire, même s’il apparaît que certains bus se sont arrêtés en cours de route et ont débarqué leurs passagers. Plus de 500 exilés n’ont pas eu de place dans les bus, mais ont quand même été expulsés de l’esplanade où était installé le camp. Les CRS les ont contenus ainsi que les membres d’associations qui accompagnaient les exilés, dans un parcous destiné à les éloigner du camp. Tout en les faisant marcher à toute vistesse et en les poussant de leurs boucliers, ils ont adressé des sommations puis envoyé des grenades lacrymogènes sans qu’aucun geste de la part d’aucun exilé n’ait pu justifier une telle attitude de la police. Un homme est tombé inanimé dans la rue Flora-Tristan à Saint-Denis après avoir été coursé et reçu du gaz lagrymogène.

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Campement migrants Saint-Denis évacutation

Exilés du campement de Saint-Denis

2020-08 et 2020-09. Saint-Denis, Porte de Paris (Seine-Saint-Denis). Depuis quelques semaines, des dizaines de réfugiés de diverses nationalités (en majorité des Afghans, mais aussi des Somaliens, Bangladais, Kurdes d’Iran…) se sont installés à la Porte de Paris (Saint-Denis), sous une bretelle de l’autoroute A1, à 100 m du stade de France. Sans toilettes, avec un seul point d’eau potable, dépendant des maraudes associatives pour leur repas, les jeunes hommes (la plupart ont moins de 30 ans) vivent dans des conditions difficiles, certains n’ayant même pas de tente pour s’abriter la nuit. Victime d’agressions, de vol, et d’incursions répétitives de la police qui parfois les asperge de gaz lacrymogène, ils expriment leur désarroi, leur étonnement face aux conditions d’accueil des demandeurs d’asile par l’État français. Pendant la journée, les réfugiés passent beaucoup de temps sur leur téléphone, surtout pour essayer  de joindre l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration) pour décrocher un rendez-vous afin de déclarer officiellement leur arrivée en France. Alors qu’ils étaient environ 33 à la mi-août, l’association Solidarité Migrants Wilson, qui effectue des maraudes pour apporter des repas sur le campement estimait leur nombre à 800 le 9 septembre. Photo : Frédérique Le Brun

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salon de coiffure

Les coiffeurs sans-papiers occupent le salon

13 avril 2015. Les coiffeuses et coiffeurs du 57 boulevard de Strabourg (Paris 10e), qui occupaient le salon de leur ancien employeur depuis juillet 2014, ont été régularisés et viennent d’obtenir le récépissé de carte de séjour. Ce lundi 1″ avril, ils quittent définitivement le salon du 57. Des militants de la CGT, du PCF, de Droits devant, des cinéastes et d’autres organisations qui ont soutenu les coiffeurs sont présents.

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